Le défi: un monde de données trop varié
Chaque collectivité territoriale parmi les 18 qui ont déjà ouvert leurs données de stationnement vélos a son propre format et ses propres dénominations, ce qui rend difficile la réutilisation par des tiers. Il arrive souvent que des catégories similaires sont référencés à la fois en tant que “nombre de places”, à la fois en tant que “capacité” ou “nombre support”.
Pour qui souhaite utiliser ces données, il y a un grand travail de mise en qualité des données, ce qui parfois peut décourager. Il faut aussi mentionner le fait que des catégories que nous trouvons utiles pour la précision de la donnée (par exemple, le type de stationnement) ne se trouvent pas dans tous les fichiers officiels, tandis que pour la plupart des valeurs d’une catégorie les métadonnées manquent.
Par ailleurs, il existe une multitude de plateformes utilisées pour la publication OpenData en France - l’association OpenDataFrance en recensait 77 en avril 2018 - dont les jeux de données de parkings à vélo ne sont pas recensés sur la plateforme nationale. Afin de trouver tous les fichiers qui nous intéressent, une recherche sur chaque plateforme en utilisant plusieurs combinaisons de mots-clés différentes a été nécessaire.
L’un des objectifs de notre projet est donc de proposer un format commun de référence pour les données de stationnement vélo ce qui facilitera leur ouverture, tout en tenant compte des besoins de réutilisateurs.
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