Le défi : pérenniser l’entretien des données via l’implication des usagers
Collaborer avec les citoyens-usagers
Sachant que les stationnements vélo ne constituent pas une priorité absolue des collectivités territoriales, il faut trouver un moyen pour pérenniser l’action et assurer le maintien en qualité des données. Les collectivités disposent de peu de budget et de peu de temps à consacrer à ces objectifs. La collaboration avec les citoyens-usagers et l’appel à l’intelligence collective apparaît donc comme la solution idéale.
Dans la continuité du dialogue entre les différents acteurs de l’écosystème établi à travers les étapes précédentes (Cartopartie et Mapathon), il s’agit de responsabiliser l’usager en le dotant d’une application de recensement des stationnements vélo et des besoins, , afin de constituer une base de données qui pourra ensuite être validée par la collectivité territoriale avant d'alimenter le fichier national standardisé, hébergé sur transport.data.gouv.fr.
Cependant, il ne faut pas oublier les biais possibles quant au recensement des données par les usagers. En effet, il se peut que pour des questions démographiques, d'intérêts, ou autre, le recensement présente des disparités en fonction de la structure du territoire (par exemple forte contribution en centre plutôt qu’en périphérie). Pour contrecarrer ce défaut, il faut s’appuyer sur le tissu associatif d’une part et que la collectivité suscite l’intérêt des citoyens en établissant le dialogue à l’aide d'événements autour du vélo.
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